Changement de nom et changement de prénom
Toutefois, si cette procédure semble simplifiée, ces conditions n’ont pas été allégées pour autant et c’est pour cela qu’il reste, selon nous, très important de vous faire conseiller en amont par un Avocat pour constituer un dossier solide et mettre toutes les chances de succès de votre côté.
- Un prénom à consonance étrangère qui ferait craindre une discrimination à l’embauche ;
- La volonté de franciser son prénom ;
- Une consonance ridicule notamment avec l’adjonction du nom ;
- La crainte de discrimination raciale à l’embauche ;
- l’usage prolongé d’un autre prénom ;
- Un changement de sexe ;
- L’adjonction d’un nom et d’un prénom ridicule.
- L’avocat n’est plus obligatoire
- Le changement de prénom est judiciarisé et peut se faire sans passer devant le Juge. Il suffit désormais d’adresser une requête à l’officier civil de son lieu de résidence ou du lieu où a été dressé son acte de naissance.
- La procédure peut s’arrêter là si la réponse est positive.
- Si l’officier d’état civil est dubitatif sur le caractère légitime de la demande du changement de prénom, il peut demander un avis au Procureur de la République. Si le Procureur de la République est favorable à la demande de changement de prénom, alors la procédure s’arrête là.
- Si le procureur refuse la demande de changement de prénom, on revient à la procédure antérieure à la réforme, il convient de saisir le Juge aux affaires familiales, et l’avocat redevient obligatoire.
La saisine du juge aux affaires familiales et la présence obligatoire de l’avocat constituaient jusque là un filtre aux requêtes mal fondées.
Pour toutes demandes relatives à une procédure de changement de prénom, n’hésitez pas à prendre attache avec le Cabinet.
Voir l’article
- Nom difficile à porter en raison de sa consonance ridicule ou péjorative,
- Nom à consonance étrangère,
- Survivance d’un nom illustré de manière éclatante sur le plan national,
- Nom éteint ou menacé d’extinction,
- Consécration d’un usage constant et continu sous certaines conditions.
Une fois vos chances de succès évaluées, il faudra procéder aux formalités préalables de publication :
- Dans un journal d’annonce légale,
- Ainsi qu’au journal officiel
- Publication au Journal officiel,
- Publication au journal d’annonces légales,
- Bulletin numéro 3 du casier judiciaire
- Consentement des mineurs de plus de 13 ans
- Acte de naissance intégrale de chaque intéressé
Une fois le décret reçu, la dernière étape est de faire retranscrire le changement de nom sur les actes d’état civil du demandeur.
Pour aller plus loin : Voir l’article
Les honoraires du Cabinet pour une procédure de changement de nom sont fixés au forfait et s’élèvent à la somme de 850 € HT soit 1020 € TTC.
Le forfait comprend un premier rendez-vous au Cabinet, les diligences relatives à la publication dans les journaux d’annonces légales, la rédaction de la requête en changement de nom.
Les frais de publication sont en revanche directement facturés par les journaux dans lesquels l’annonce est publiée et s’élèvent environ à 200 €.